La fabrication additive offre des avantages importants en termes de productivité, de coût, de personnalisation et de temps de fabrication, et a déjà atteint de nombreux secteurs et industries. Pour ces raisons, l’impression 3D en dentisterie est en plein essor depuis quelque temps, car elle facilite la personnalisation des solutions pour chaque patient.
Quelles sont les technologies privilégiées dans ce domaine ?
L’impression 3D dentaire permet de créer des guides chirurgicaux, des couronnes, des gouttières et des prothèses dentaires, en adaptant précisément chaque solution au patient. Le secteur dentaire peut être divisé en deux catégories : les cliniques dentaires et les laboratoires dentaires. Traditionnellement, les cabinets dentaires et les laboratoires dentaires travaillent ensemble pour produire des dispositifs médicaux sur mesure (gouttières, couronnes, bridges, etc.). Le dentiste prend une empreinte de la prothèse du patient et l’envoie au laboratoire, qui fabrique alors le dispositif, généralement en plâtre. Ce processus prend plusieurs jours, sans compter le temps de déplacement entre le dentiste et le laboratoire.
Pour le patient, cela l’oblige à prendre un nouveau rendez-vous sans garantie que l’appareil sera posé du premier coup. Par conséquent, le processus traditionnel prenait du temps, était coûteux et manquait parfois de précision. Toutefois, l’avènement de la technologie 3D met fin à cette façon de travailler, et rationalise le processus via la mise en œuvre du logiciel cad cam. D’ailleurs, les professionnels du dentaire peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé en intégrant la plateforme design4me. Rien de tel que de pouvoir compter sur l’expertise d’un spécialiste en dentisterie-digitale, situé au 32 rue Poussin 75016 PARIS, pour concevoir et modéliser des prothèses en 3D facilement et rapidement.
Différents matériaux utilisés
Lorsqu’on parle de stratification en dentisterie, il est important de comprendre que plusieurs technologies sont impliquées. Le choix entre la stratification par fusion, la photopolymérisation et le frittage sélectif dépend principalement de l’application utilisée. En outre, la vitesse, la précision et la biocompatibilité ne sont pas les mêmes. Typiquement, cette technique est utilisée pour créer des modèles orthodontiques utilisés dans le développement d’aligneurs, que ce soit pour l’alignement des dents, le blanchiment ou la compression. L’un des procédés de fabrication additive utilisés en dentisterie, et peut-être le principal, est la photopolymérisation.
Qu’il s’agisse de stéréolithographie ou de DLP, ce procédé offre une résolution beaucoup plus élevée, un niveau de détail plus important, et surtout, des matériaux biocompatibles (en l’occurrence, de la résine liquide). La complexité de la finition est considérablement réduite, et les temps de production sont diminués. Enfin, il est très facile de changer de matériaux et d’imprimer des applications différentes. Ceci est très bénéfique pour l’industrie dentaire, car les dentistes peuvent traiter les patients plus rapidement.
Processus de fabrication dans le nuage
Un fichier 3D est envoyé au laboratoire dentaire via une plateforme web sécurisée. Le laboratoire dentaire examine l’empreinte numérique, et modélise la forme de la couronne dans un logiciel de conception (CAD), en tenant compte des limites gingivales, des interférences avec d’autres dents scannées et de la forme du sourire du patient à l’aide du scanner facial.
En cas de doute, la forme de la couronne peut être confirmée par un simple échange d’écran avec le dentiste. Le fichier 3D de la couronne peut être envoyé à un centre d’usinage ou à une imprimante 3D pour la fabrication. Il ne reste plus qu’à enregistrer le modèle et à l’envoyer au dentiste. Cette dernière étape peut être omise si le dentiste utilise l’imprimante 3D dans son cabinet pour des tâches simples.